Entre tradition et modernité

Au bord de la mer à l’odeur iodée, le bruissement des vagues est perceptible. Un poivrier odorant, des hibiscus, des manguiers ainsi que des niaoulis à l’écorce tombante entourent une grande structure: le centre culturel Tjibaou. Dix cases modernes de différentes tailles sont alignées. Elles sont découpées dans la verticale, ce qui symbolise l’ouverture, l’accessibilité du centre à tous. Elle invite chaque individu à découvrir la culture kanak.  Elles sont construites en acier inoxydable, ce qui représente la modernité et en bois d’iroko qui incarne le côté traditionnel.
« Malgré nos différences de couleurs nous avons tous le même sang » dit George, alias Georgi, un guide kanak du centre culturel Tjibaou.             
En effet, ce lieu convivial présente différentes cultures du Pacifique, comme par exemple la culture mélanésienne, polynésienne ainsi que micronésienne. Il a pour objectif de valoriser ces différentes cultures. Par exemple, trois grandes vases taillées - un pour chaque culture - qui composent l’ensemble « lapita » crée par Brett Graham, sculpteur Néo-Zélandais représentent l’unité des peuples du pacifique.
C’est dans le cadre des Accords de Matignon, à la demande de Jean Marie Tjibaou (figure politique du nationalisme kanak) que la construction de ce centre a débuté en 1995 pour s’achever en février 1998. Renzo Piano (l’architecte du centre Pompidou) a su exploiter les huit hectares offerts par la ville de Nouméa,  en réalisant un lieu extraordinaire. Ce dernier, inauguré le 04 mai 1998 a coûté 6 milliards de francs pacifique !!!

L’original centre Tjibaou propose une multitude d’offres culturelles car il est à la fois un centre d’art, un musée, une salle, une bibliothèque etc. 


Ecrit par Amina, Inès, Souleymane et Amar
Photos : Inès 

1 commentaire:

  1. Si je ne me trompe, le Centre Tjibaou est à Nouméa.
    Dommage que l'on n'ai pas accès aux photos. Je les attends avec impatience.
    Ça a dû être une occasion formidable pour Renzo Piano de projeter ce Centre culturel.
    Vous ne nous parlez pas du musée. Quel en est le thème ? La culture kanake, je suppose. Mais encore ? L'avez-vous visité ?
    Bravo pour la façon de nous faire découvrir ce Centre Tjibaou. Très poétique ! On s'y croirait !

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